8/30/2005

Pélerinage de Pinterville 2005

Le dimanche 11 septembre 2005, à 110 km de Paris, à 35 km de Rouen et à deux kilomètres au sud de Louviers :

10h45 - Départ de la procession
11h - Messe en plein air présidée par Mgr Jacques David, évêque d'Evreux
13h45 - Folklore Mauricien
16h30 - « Salut » du Saint Sacrement à l'église
17h - Bon retour à tous


8/03/2005

Aumônier des prisons


Cinq mois après son arrivée à Maurice, le Père Laval écrivait : « Monseigneur a obtenu la permission d’envoyer à la prison un prêtre pour instruire ces pauvres malheureux… C’est sur moi que Notre-Seigneur a daigné jeter les yeux pour cette belle tâche. »

Le 6 janvier 1842, le Père Laval fut alors nommé aumônier des prisons et chargé d’instruire les détenus. Cet apostolat délicat avait été jusque-là complètement négligé. Prosper d’Epinay, président du conseil d’administration des prisons devint un ami du Père Laval qui gagna ainsi l’estime et la reconnaissance des autorités.

La nouvelle prison, inaugurée en 1838, était à cinq minutes de la cathédrale, à gauche de l’Hôtel de Ville. Les quatre-vingt-douze cellules avaient été prévues chacune pour un seul prisonnier. En 1842, chaque cellule hébergeait trois prisonniers. La prison était pleine d’hommes et de femmes aigris par leur sort, endurcis par le mal et il fallait un grand dévouement, une charité inventive et ingénieuse pour vaincre les résistances de ces gens dégradés.

Le Père Laval se rendait à la prison deux fois par jour, à 5 heures et 17 heures pour voir ses amis : les criminels ou les meurtriers, les condamnés à mort, des hommes sans foi ni loi.

Le Père Laval, heureux d’avoir été désigné pour cette « belle tâche », avait le temps de faire quelques prières ou un cantique et une courte instruction à chaque visite. Après les refus et les insultes des premiers temps, ce fut d’abord l’étonnement des détenus devant ses manifestations de tendresse : sa bonté, sa patience, sa bienveillance triomphaient de bien des oppositions !

Le Père Laval précisa : « Après la récitation de quelques prières vocales, je fais une instruction sur les devoirs religieux et moraux qu’ils ont à remplir à l’égard de Dieu, d’eux-mêmes et de la société, insistant d’une manière toute particulière sur les sujets les plus adaptés à leur position, tels par exemple, que les suites funestes de l’inconduite, de l’intempérance, du vol… sur la fuite des mauvaises compagnies… puis je termine par quelques prières vocales ayant pour but de leur obtenir les grâces dont ils ont besoin pour profiter des instructions qu’ils ont entendues. En général, je trouve les prisonniers très respectueux et très attentifs, et il m’a semblé avoir remarqué que les instructions que je leur ai faites ont amené pour la plupart un changement notable dans leur conduite. »

Le missionnaire s’efforçait, avec l’aide d’un interprète, de convertir les condamnés à mort et les accompagnait sur l'échafaud, situé à la Plaine Verte. Là, il se tenait auprès d’eux jusqu’au dernier moment, partageant leur prière et leur faisant baiser la croix.

Mgr Jacques Gaillot

En mai 1982, Mgr Jacques Gaillot, nommé évêque d’Evreux plaça son épiscopat sous la protection du Père Jacques Laval. "J’avais été séduit par le parcours si évangélique de cet homme. Prêtre à Evreux, il partit à l’île Maurice et se consacra aux délaissés de la société : les Noirs. Aujourd’hui encore, j’admire les actes qu’il a eu le courage de poser à son époque au XIXème siècle" précisera Jacques Gaillot, nommé le 13 janvier 1995, évêque de Partenia, diocèse disparu sous les sables au Sahara depuis le Vème siècle, devenu aujourd’hui virtuel et planétaire.
"Il se met sans tarder à apprendre la langue des Noirs : le créole. Il s'installe dans une baraque en planche de deux pièces afin que les Noirs se sentent de plain pied avec lui et chez eux. Il ose faire une messe spéciale pour eux afin qu'ils ne soient pas obligés de se tenir au fond de l'église derrière les grilles quand les Blancs sont là. Il va deux fois par jour à la prison où sont entassés des centaines de détenus dont la plupart ne seront libérés que par la mort.
Au plan social, il crée une mutuelle pour les Noirs, voulant qu'ils se prennent en charge eux-mêmes et qu'une véritable solidarité existe entre eux. Il comprend que ce sont les Noirs qui doivent évangéliser les Noirs et qu'on ne construira pas l'Eglise qui est à Maurice sans partir d'eux .
Ce comportement de Jacques Laval lui coûtera cher. Manifester sa solidarité avec les Noirs était une dangereuse provocation envers les Blancs. Ceux-ci vont détester le Père Laval. Ils vont se dresser contre lui, cherchant à le faire partir de Maurice et même à le tuer."

8/02/2005

L'abbé Laval portant secours à ses paroissiens lors d'une grave inondation

En janvier 1841, l'Eure déborda. Le Père Laval avait réuni dans son presbytère de Pinterville une vingtaine de sans-logis et les châtelains distribuèrent des provisions aux sinistrés. L’abbé Laval mit à leur disposition son cidre, son bois, ses pommes de terre et le linge qui lui restait. Il se décida même à aller porter secours aux habitants d’une pauvre chaumière qui, minée par l’inondation, risquait à tout moment de s’effondrer. L’eau était glaciale, des tourbillons se formaient et le sol détrempé devenait une boue gluante. Le Père Laval, trempé jusqu’aux os et luttant contre les eaux grâce à un cheval emprunté à un cultivateur parvint à mettre tout le monde en sécurité.

L'humilité du Père Laval

Le père Laval redoutait les témoignages d’estime, autant il se plaisait aux humiliations. Lorsque le nombre et la longueur de leurs courses obligeaient les missionnaires à avoir des montures, le Père Laval ne voulut pas de chevaux : « Les chevaux meurent, disait-il, il vaut mieux garder l’argent pour les pauvres et les chapelles. » Ils choisirent donc de modestes bourriquets, qui valurent souvent à leurs cavaliers d’humiliantes avaries. Plus d’une fois dans les rues, une troupe joyeuse d’enfants ou de jeunes gens se moquaient d’eux.

Un jour, après avoir subi les plaisanteries, le Père Laval, à califourchon sur son âne, ses longues jambes traînant à terre, toujours imperturbable et souriant, dit à son compagnon : « N’est-ce pas, Père Thiersé, qu’il est bon d’être assis sur un âne ? Tous les gamins se moquent de nous et même les grandes personnes ; cela nous empêche d’avoir de l’orgueil, cette peste d’orgueil qui se glisse partout. »

Abbé Jean Maurice Labour

En date du 25 juin 2005, le Cardinal Crescenzio Sepe, Préfet de la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples a nommé Directeur National des Œuvres Pontificales Missionnaires dans l’Océan Indien pour une période de 5 ans (2004-2009) l’abbé Jean Maurice Labour, du clergé de l’Archidiocèse de Port-Louis.
L’abbé Labour est né le 22 novembre 1947, et est citoyen de l’île Maurice. Après ses études à l’Université de Maurice dans le domaine sanitaire, il travailla comme journaliste (1967), inspecteur sanitaire (1968-1970). De 1970 à 1978, il est au grand séminaire, et est ordonné prêtre le 24 juin 1979. Après son ordination, il a eu les charges suivantes : vicaire, curé dans différentes paroisses, responsable des vocations et de l’accompagnement des jeunes en recherche. Depuis 2002, il est Vicaire Général et responsable des relations publiques, responsable de la Pastorale à Agaléga.
Rome, Agence Fides, le 26 juillet 2005.

Hommage à l'abbé Masuy

Dans l'île Maurice de la seconde moitié du XIXe siècle, le mouvement religieux commencé au sein des Noirs ne tarda pas atteindre aussi les Blancs, les milieux fortunés et les classes dirigeantes de l’époque. En effet, les premiers missionnaires des Blancs furent les Noirs, et d’abord les vieux domestiques fidèles qui eux-mêmes eurent une influence positive sur leurs maîtres.
L’apostolat du Père Laval prépara celui du Père Masuy, arrivé en juin 1845 avec deux autres prêtres. L’abbé Masuy, originaire de Belgique et ami du Père Laval contribua à ce changement, comme aussi les autres curés de qualité des paroisses, sous l’impulsion de leur évêque. Des liens forts unissaient le Père Masuy, apôtre de la population blanche de l’époque, au Père Laval, parce que ce dernier considérait que « Blancs et Noirs sont les fils d’un même Père ». C’est propre au Père Laval de ne pas opposer les gens, mais de faire sauter les barrières, entre classes, entre races.

La Congrégation des Sœurs du Bon et Perpétuel Secours fut fondée par Mgr Collier et le Père Masuy. Pendant les longues absences du Père Masuy, c’était le Père Laval qui les guidait. Le Père Laval fondait de telles structures de secours et aimait les animer. Il faut dire que le bon Père inspirait un dévouement inlassable, lui qui allait régulièrement de grabat en grabat dans les abris provisoires et savait trouver les paroles appropriées pour consoler les pauvres.

A cette période, un missionnaire français de passage à Maurice rencontra l’abbé Masuy :
- Montrez-nous, dit-il à l’abbé Masuy, ce Père Laval dont on parle tant dans votre île. J’avais à Saint-Sulpice un condisciple de ce nom.
- Il était aussi de Saint-Sulpice et ce doit être lui !
- Mais savez-vous alors que vous avez un saint parmi vous ? C’était notre distributeur d’aumônes et il y mettait une charité qui faisait notre édification. Un jour, par un froid rigoureux, l’abbé Laval remplissait tout grelottant sa charge journalière ; se présente un pauvre mal vêtu, transi de froid ; le serviteur de Jésus-Christ n’hésite pas, il jette sur les épaules du malheureux son manteau dont il se dépouille et continue sous une bise aiguë ses saintes fonctions.
En ce moment parut le Père Laval :
- Tenez, dit l’abbé Masuy, le voici qui vient à nous dans toute sa gravité et sa sérénité.
- Ah ! vraiment, c’est là ce pauvre Jacques, c’est ce gaillard-là, ajouta-t-il dans sa langue simple et franche.
La reconnaissance allait se faire, mais le Père Laval, devinant le sujet de la conversation des deux prêtres devint invisible : son humilité s’était alarmée et jamais les deux amis ne se revirent.

Il y a 125 ans mourait l’apôtre... des blancs

Le 25 juillet 1880 meurt au presbytère de la paroisse de l’Immaculée-Conception, à Port-Louis, l’abbé Xavier Masuy que d’aucuns et non des moindres considèrent comme l’égal du Père Jacques-Désiré Laval en matière d’évangélisation des chrétiens de l’île Maurice du XIXe siècle. A l’apostolat si fructueux exercé par l’apôtre des noirs répond une évangélisation parallèle et non moins féconde exercée par l’abbé Masuy, missionnaire venu de Belgique pour consolider la présence de l’Eglise du Christ sur la terre mauricienne.

L’abbé Xavier Masuy entre par la grande porte dans l’histoire de Maurice, du moins dans son histoire chrétienne et religieuse, en tant que créateur de la paroisse catholique de l’Immaculée-Conception mais aussi en tant que co-fondateur, avec Mère Augustine (Caroline Lenferna de Laresles) de la Congrégation des sœurs de la charité de Notre Dame du Bon et Perpétuel Secours.

Mais qui est ce Xavier Masuy dont on peut dire qu’on ne rappelle pas en vain ses bienfaits en terre mauricienne ? Il voit le jour le 13 août 1813 à Gilly, près de la ville de Charleroi, dans le diocèse belge de Tournais. Il appartient à une famille très chrétienne, comptant en son sein de nombreux prêtres, religieux, religieuses. Il est ordonné prêtre, le 21 août 1836. Il est successivement professeur au collège ecclésiastique de Binche, vicaire à Dour, curé de Rumes. Sa rencontre avec Mgr Collier sera décisive. Le premier évêque de Port-Louis comprend tout de suite qu’il n’arrivera à rien s’il ne parvient pas à étoffer le clergé plutôt squelettique que lui lègue son prédécesseur, Mgr Morris, vicaire apostolique de Port-Louis. Il parvient à convaincre l’abbé Masuy à travailler pour son diocèse, tout comme il a réussi, quelques années auparavant, à faire venir à Maurice le Père Laval.

Xavier Masuy débarque à Port-Louis le 11 juin 1845. Il est nommé vicaire à la cathédrale Saint-Louis où travaille déjà le Père Laval. Il suit l’exemple de ce confrère exemplaire et se met au service du tout venant, noirs comme blancs. Par la force des choses et en raison d’une répartition du travail sacerdotal à faire, le Père Laval finit par s’occuper plus particulièrement des pauvres et des noirs et l’abbé Masuy des bourgeois et des blancs.
Yvan MARTIAL, extraits de l'article publié dans l'Express le Lundi 25 juillet 2005.

8/01/2005

Un vil métal


Le Père Laval appelait l’argent « un vil métal » et répugnait à y toucher : « Le Père Laval faisait un jour les baptêmes, raconta le Père Thiersé. M. Louis Letard, un riche commerçant de Port-Louis qui n’était pas encore converti, se présenta pour être le parrain d’un enfant.
Lorsque la cérémonie fut terminée, le parrain de l’enfant, en prenant le livre qu’il venait de signer, glissa adroitement au-dessous, comme c’était l’usage des personnes aisées, quelques pièces d’or pour le prêtre. Le Père Laval l’aperçoit, il s’approche et sans mot dire, il saisit vivement la main de M. Letard, lui fait reprendre ses pièces d’or, le mène par le bras vers le tronc des pauvres fixé à un des piliers de la tribune, et lui fait glisser ses pièces d’or dans le tronc sans lui dire une parole et s’en va.


Tout cela se fit en un clin d’œil sans que M. Letard eût le temps de la réflexion. Il était comme pétrifié et n’en revenait pas. Depuis, il fit des réflexions sérieuses qui l’amenèrent au fidèle accomplissement de ses devoirs religieux. » Le parrain en question deviendra chrétien et ami intime du Père Laval. En raison de sa générosité, il sera surnommé le « Négrophile », l’homme des Noirs.

Nouvelle publication à Maurice


Par le mot et l’image, l'auteur nous invite à refaire, pas à pas, le voyage de Jacques-Désiré Laval, de son petit village natal de Normandie, Croth, à l’île Maurice. Après avoir publié en 2003, année du bicentenaire de la naissance de Jacques-Désiré, une bibliographie exhaustive de 240 pages, destinée essentiellement au lecteur français, l’auteur a souhaité présenter dans un petit livre de 32 pages, plus facile d’accès, avec de nombreuses anecdotes et magnifiquement illustré, une nouvelle vie du Père Laval.
Cet ouvrage, aujourd’hui disponible dans toutes les bonnes librairies mauriciennes, nous fait visiter le pays natal de Jacques-Désiré, son départ pour Maurice, sur le Tanjore, sa mission auprès des Affranchis et la construction des premières chapelles : les églises en pierre de Petite-Rivière et de Bambous furent faites sous l’impulsion du Père Laval. L’auteur nous fait aussi partager les années difficiles du Père Laval, en tant que supérieur provincial, les années de choléra, et la fin de sa vie.

Bien sûr, les étapes menant à la béatification de Jacques-Désiré Laval, en 1979, ne sont pas ignorées. Une chose est peu connue : ce fut la première béatification du Pape Jean-Paul II qui nous a quittés en avril dernier. Le Saint-Père avait placé son pontificat sous la protection du Père Laval.
Son successeur, le Cardinal Joseph Ratzinger a pris le nom de Benoît XVI, en référence à Benoît XV qui avait signé, à Rome, le 26 juin 1918, le Décret d’Introduction de la Cause de Béatification et de Canonisation du Serviteur de Dieu Jacques-Désiré Laval.
Alors, n’hésitez pas, procurez-vous ce petit ouvrage, vous ne serez pas déçus !

Livre : "Sur les pas du bienheureux Jacques-Désiré Laval - De sa Normandie natale à l'île Maurice" par Benoît Smerecki.
32 pages, plus de 60 illustrations, Alizio Editions, distribution : Kalizo Limited, imprimé à l'île Maurice.
- Actuellement disponible, au prix de Rs 160, à la librairie du Centre Père Laval, à Sainte-Croix, et dans toutes les bonnes librairies mauriciennes : Bookcourt au Caudan, Papyrus à Grand Baie...
Disponible aussi en France au prix de 7 Euros (frais d’envoi inclus) sur demande au mail suivant : smerecki@orange.fr
- Vente en ligne sur PRICEMINISTER : http://www.priceminister.com

Témoignages :
- « L’évêque (Mgr Maurice Piat) vous remercie de contribuer à faire connaître le Père Laval à travers un ouvrage à la lecture facile et avec des images attrayantes pour un large public. Il souhaite que les Mauriciens et ceux qui aiment le Père Laval puissent, en lisant cette brochure, découvrir et re-découvrir le Saint de l’île Maurice. »
Evêché de Port-Louis, île Maurice
- « La présentation sur arrière fond et l’abondance des photos est très bonne. »
Père Louis Verchère, spiritain, ancien Directeur du Centre Père Laval
- « Il y a des photos nouvelles du Bx Jacques Laval. »
Congrégation du St-Esprit, Allex
- « Merci de tout cœur pour cette brochure, votre travail que je dois dire, qui nous ramène dans les lieux du Bx Père Laval, apôtre de l’unité des Mauriciens, en images. »
Père Guy Rose, aumonerie nationale des Mauriciens de France

Jacques-Désiré Laval (1803-1864)

D'abord médecin puis curé de campagne en Normandie, le Père Laval (1803-1864) fut, pendant les 23 dernières années de sa vie, missionnaire à l'île Maurice. Il fut béatifié par le Pape Jean-Paul II, le dimanche 29 avril 1979, en la basilique de Saint-Pierre de Rome.

A Maurice, la dévotion qui entoure la tombe du bienheureux Jacques-Désiré Laval, à Sainte-Croix, dans la banlieue proche de Port-Louis depuis sa mort le 9 septembre 1864 et qui s’est amplifiée d’année en année en s’élargissant à toutes les couches de la population chrétienne et à toutes les communautés ethniques fait sans conteste, de ce prêtre catholique la figure la plus populaire et prestigieuse de l’île.

Pour en savoir plus : http://site.voila.fr/JACQUES_LAVAL

Livre :
"Jacques-Désiré LAVAL
1803-1864
Itinéraire d'un bienheureux - De sa Normandie natale à l'île Maurice" par Benoît Smerecki
Editions Publibook, 240 pages
Livre préfacé par Mgr Maurice E. Piat, évêque de Port-Louis et le Père Guy Rose, aumônier des Mauriciens de France.

- Disponible à la Librairie de la Fondation d’Auteuil – 40, rue La Fontaine – 75016 Paris
- FNAC : http://www.fnac.com
- AMAZON : http://www.amazon.fr
- PUBLIBOOK : http://www.publibook.com