2/09/2011

« Le bienheureux père Laval un être exceptionnel » – B. Smerecki


Le jeudi 9 septembre 2010 cela fera 146 ans depuis que le père Laval est mort. Le Pape Jean-Paul II l’a béatifié, le 29 avril 1976. Un événement religieux, unique dans l’histoire de l’Église catholique à Maurice.

Benoît Smerecki, a écrit un livre intitulé : « Sur les traces du bienheureux Jacques-Désiré Laval».Ce récit historique, révèle un homme unique en son genre. Il écrit : « Ce prêtre missionnaire de la Congrégation du Saint-Esprit était un être exceptionnel, hors du commun, un héros, l’apôtre des Noirs, un saint parmi les prêtres étrangers. »

Ferveur, piété et recueillement animeront le coeur de milliers de pèlerins, de diverses confessions religieuses, qui marcheront vers Sainte-Croix dans la nuit du 8 au 9 septembre 2010. Le 7 septembre 1864, le père Laval fut victime d’une double attaque d’apoplexie et d’hémiplégie. Le vendredi 9 septembre, avant de mourir, il confia à un ami noir : « Continuez à travailler pour les pauvres, on conserve ce meilleur souvenir à l’heure de la mort. Les pauvres m’attendent là-haut… pour me faire entrer dans le ciel. »

La vie du Jacques-Désiré a été marquée par l’exemple admirable de sa mère, une âme très charitable qui aimait porter secours aux pauvres normands. Il est né le 18 septembre 1803, à Croth, petit village en Normandie. À 22 ans, il est reçu bachelier-ès-Lettres. En 1830, il est reçu médecin - sa thèse portait sur le rhumatisme articulaire. Le 3 février 1835, un évènement important faillit causer sa mort. Il fait une terrible chute de cheval. Il est saisi par l’appel de Dieu.

« J’ai embrassé la médecine et aujourd’hui je vois que j’ai eu tort. Dieu m’appelle à être prêtre», dit-il. Le 22 décembre 1838, il est ordonné prêtre par Mgr Hyacinthe. « Dieu me veut missionnaire», indique-t-il. Il embarque sur le navire Tanjore en compagnie de Mgr Collier, évêque bénédictin et d’autres missionnaires français et débarque à Maurice, le 13 septembre 1841.

Arrivé dans l’île, il commence par apprendre le créole et se met à catéchiser dans cette langue. Il forme les premiers laïcs pour évangéliser les Noirs, parcourt l’île pour baptiser et convertir des milliers de descendants de Noirs. Il construit des églises, des chapelles, des couvents et des hospices pendant 25 ans. Environ 40 000 noirs assistèrent à ses funérailles. 25 ans après sa mort, Edgar Beaubois atteint d’une maladie incurable le prie d’intercéder auprès de Dieu pour sa guérison et sa prière est exaucée. C’est ainsi que l’Église catholique le déclare bienheureux.

Le Dimanche

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