Je pense que pour la nuit du 8 au 9 septembre, c’est en train de diminuer. On parlait de 150 000 personnes, mais c’est un chiffre qui est peut-être exagéré. L’année dernière, nous avons essayé de compter ceux qui passaient dans le tombeau, par groupe de 100. On a compté jusqu’à 25 000 personnes, ce qui est évidemment en dessous des estimations précédentes. Cette année, on va faire le comptage sur 36 heures, pour voir quel est le chiffre réel et pouvoir vérifier s’il y a un changement. Ce qui m’a paru étrange, c’est qu’autour de 2 heures à 3 heures du matin, il y avait une foule de gens dans la plaine et pas dans le tombeau. L’année dernière, l’ambiance est tombée durant le week-end.
● Qui étaient ces gens ?
C’était des jeunes qui espéraient que quelque chose allait se passer. Ils n’étaient sûrement pas là pour la prière. C’est une heure où les gens raisonnables sont rentrés chez eux.
● La composition de la foule a-t-elle changé ?
Il y a 20 ans, c’était les familles qui venaient. Là, dans la nuit du 8 au 9, c’est plutôt les jeunes qui viennent. Quand les gens venaient en famille, ce qui était important, c’était le fait de venir ensemble. La tradition se perd. Nous essayons de la remettre en valeur en confiant l’animation des messes à différentes chorales de plusieurs paroisses, pour reconstruire la relation entre des groupes, qui d’habitude ne travaillent pas ensemble. C’est le message du Père Laval, reconstruire l’unité.
● Et la présence des non-catholiques à ce pèlerinage ?
Des gens de toutes les communautés font le déplacement chaque année. A longueur d’année, il y a des gens différents qui viennent, pas juste pour le pèlerinage. C’est une constante.
Aline GROËME-HARMON
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire