4/24/2006

Docteur en médecine

Bien que doué de moyens ordinaires, mais grâce à un travail assidu, Jacques-Désiré Laval, réussit bien là où d’autres échouaient. Il soutint avec succès le 21 août 1830 sa thèse « essai sur le rhumatisme articulaire », qui était une maladie fréquente et très mal connue à l’époque, et qui s’avérera un thème fort utile pour ses futurs clients.

Quelques jours après qu’il eût reçu son titre de docteur en médecine, ce fut une grande joie pour lui d’offrir à son oncle Nicolas sa thèse de doctorat (25 pages), conservée aujourd’hui aux Archives Spiritaines de Chevilly-Larue.

Y sont décrits les symptômes généraux et locaux du rhumatisme articulaire aigu, son évolution puis Jacques Laval étudia le rhumatisme chronique. Il donna comme directives dans le traitement du rhumatisme articulaire aigu :
- modérer l’intensité des symptômes locaux et généraux ;
- favoriser la tendance de la nature vers la guérison ;
- éloigner tout ce qui pourrait la contrarier dans sa marche.
Il ajouta que « le médecin devra se garder de troubler la marche de la maladie par des médications intempestives ». On peut lire sur la page de garde ces quelques mots : « Dédié à la mémoire de mon père en témoignage de respect, de gratitude et d’amour filial. Eternelle gratitude aussi à mon oncle pour tout ce qu’il a fait pour moi. »

Jacques-Désiré Laval décida de parfaire sa formation en restant un an ou deux à la faculté. Mais, les « Trois Glorieuses » allaient passer par-là. La Révolution de 1830 éclata et un climat d’insécurité se développa. Jacques-Désiré s’était même vu contraint un jour de dépaver les rues et de dresser des barricades. Ces émeutes ramèneront le jeune docteur en Normandie.

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