
Quelques jours après qu’il eût reçu son titre de docteur en médecine, ce fut une grande joie pour lui d’offrir à son oncle Nicolas sa thèse de doctorat (25 pages), conservée aujourd’hui aux Archives Spiritaines de Chevilly-Larue.

- modérer l’intensité des symptômes locaux et généraux ;
- favoriser la tendance de la nature vers la guérison ;
- éloigner tout ce qui pourrait la contrarier dans sa marche.
Il ajouta que « le médecin devra se garder de troubler la marche de la maladie par des médications intempestives ». On peut lire sur la page de garde ces quelques mots : « Dédié à la mémoire de mon père en témoignage de respect, de gratitude et d’amour filial. Eternelle gratitude aussi à mon oncle pour tout ce qu’il a fait pour moi. »
Jacques-Désiré Laval décida de parfaire sa formation en restant un an ou deux à la faculté. Mais, les « Trois Glorieuses » allaient passer par-là. La Révolution de 1830 éclata et un climat d’insécurité se développa. Jacques-Désiré s’était même vu contraint un jour de dépaver les rues et de dresser des barricades. Ces émeutes ramèneront le jeune docteur en Normandie.
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