Vif mécontentement de la part de nombreux pèlerins à la sortie de Ste-Croix dans la nuit du 8-9 septembre. Bousculade et accrochage verbal entre passagers, receveurs d'autobus individuel, de la United Bus Service et des policiers auraient pu dégénérer sans l'appel au calme de certains.
La raison : le manque de coordination entre les différents services pour assurer le retour des pèlerins de Ste-Croix vers les gares du Nord et Victoria. Concurrence oblige, certains opérateurs d'autobus ont permis à des passagers au milieu de la file d'attente de prendre place dans leur véhicule, et ce au grand dam de ceux qui attendaient bien avant eux et qui faisaient la queue tranquillement depuis de longues minutes. Tout cela avec la «bénédiction» des policiers qui, au lieu de prendre les actions adéquates pour arrêter cette pratique, l'a laissé perdurer au détriment de ceux qui, par respect et en personnes civilisées, faisaient la queue.
Cette situation a incité d'autres personnes, en fin de file, à envahir les autobus en stationnement avant même qu'ils se placent sur l'arrêt temporaire prévu à cet effet. La grogne était générale et c'est en jouant des épaules et des reins que certains ont pu prendre place dans un bus, avec tous les inconvénients que cela a pu causer.
Ces incidents, déplorables certes à la suite d'un pèlerinage, auraient pu être évités s'il y avait eu une meilleure coordination entre les différents services responsables d'assurer le retour des pèlerins chez eux. Un manque de leadership s'est fait sentir, malgré la présence de quelques hauts gradés de la force policière, rapidement dépassés par les événements. Honte à ceux qui n'ont pas su attendre leur tour en respectant ceux qui ont fait tranquillement la queue pour prendre le bus. Ce genre d'attitude est très éloigné de ce qu'on pouvait espérer des personnes revenant d'un pèlerinage.
La Vie Catholique
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