12/02/2016
28 nov. 2016 - MARIE-REINE-DE-LA-PAIX : Le cardinal Piat
11/21/2016
Cardinal MAURICE PIAT : « Je confie mon cardinalat au Père Laval »
« Je désire confier mon cardinalat au Père Laval, comme je l’avais fait au début de mon épiscopat. Et dans ce sens, en continuant comme lui à annoncer la bonne nouvelle aux pauvres, je reste, comme cardinal, au service du pays » (Cardinal Maurice Piat)
Photo : Mgr Maurice Piat se place devant le buste du Bienheureux Père Laval pour se faire photographier. Une image-symbole du cardinal désigné Maurice Piat à l’ombre du Père Laval.
Photo : Mgr Maurice Piat se place devant le buste du Bienheureux Père Laval pour se faire photographier. Une image-symbole du cardinal désigné Maurice Piat à l’ombre du Père Laval.
9/22/2016
«COEUR À COEUR AVEC LE PÈRE LAVAL» DU PÈRE BERNARD HYM : Jacques Laval, artisan de la renaissance du catholicisme à Maurice
Ce recueil
nous fait prendre la mesure du rôle joué par celui qui est venu évangéliser les
esclaves nouvellement affranchis.
Vient de
sortir, “Coeur à coeur avec le Père Laval”, recueil des correspondances de
l’Apôtre de l’île Maurice de 1835 alors qu’il est en formation au séminaire en
France jusqu’à quelques jours avant son décès à Maurice en 1864 compilé par le
père Bernard Hym, C.S.Sp. Publié par l’auteur avec le soutien de la Société de
l’Histoire de Maurice, ce deuxième ouvrage du père Hym, directeur du Centre
Père Laval, sur le missionnaire spiritain français du XIXe siècle béatifié par
le Pape Jean-Paul II le 29 avril 1979, nous fait prendre la mesure du rôle joué
par celui qui est venu évangéliser les esclaves nouvellement affranchis dans la
renaissance du catholicisme à Maurice.
Bon vivant, friand de plaisirs mondains durant la première partie de sa vie, Jacques Laval n’était alors pas particulièrement un chrétien exemplaire assidu au culte. Son diplôme de médecine en poche, cela ne l’empêchait pas, pour autant, de faire preuve d’humanité envers des patients dans le besoin incapables de régler les honoraires. C’est dire comment celui qui, selon son biographe, Joseph Michel, avait entre autres, parmi ses grands modèles de sainteté, une certaine Marie-Madeleine se sentait déjà appelé à l’accomplissement d’une grande oeuvre de bonté,
Cette oeuvre, le Père Laval l’accomplira auprès des esclaves nouvellement affranchis de Maurice. S’étendant de 1835, année au cours de laquelle le missionnaire spiritain termine sa formation au séminaire en France à septembre 1864, année de son décès à Maurice, le recueil des correspondances de Jacques Désiré Laval a surtout pour ambition, explique le père Bernard Hym, d’établir comment, grâce à l’oeuvre du Père Laval, la communauté d’anciens esclaves, mais aussi celle des gens de couleur, de même que les Blancs, sont parvenus à vivre la transition post-esclavage comme une véritable renaissance.
Pourtant, quand débarque le missionnaire spiritain il y a 175 ans, dans le vicariat apostolique local, la pratique du catholicisme à Maurice se meure. En raison, notamment, du manque de zèle du chargé, mais aussi de l’indignité de plus d’un clerc. “Je n’ai rien à vous apprendre de bon du clergé. Ce sont des prêtres qui sont venus là pour gagner de l’argent et pour s’amuser. (...) C’est une peste que ces mauvais prêtres et c’est incroyable tout le scandale qu’ils ont donné de cette pauvre île”, écrit ainsi le Père Laval le 22 février 1842 dans une lettre adressée à M. Galais, Supérieur de la Société du Saint-Coeur de Marie qui deviendra, par la suite, la Congrégation des Pères du Saint-Esprit.
Il convient aussi de rappeler le contexte historique de l’époque marquée par la récente conquête de l’île par les Britanniques (1810) et l’implantation dans l’île du protestantisme sur fond de rivalités religieuses propres à ce temps, depuis, révolu. La venue dans l’île d’un missionnaire qui se donne pour objectif l’évangélisation des Noirs est, par ailleurs, perçue avec suspicion par les Blancs, quand bien même catholiques. Parmi ces derniers, certains affublent alors le Père Laval du surnom de “grosse bête noire” pour avoir, entre autres, conduit sur le chemin de l’église de jeunes Noires débauchés par ces mêmes Blancs.
L’ouvrage compilé par le père Hym nous rappelle, par ailleurs, que le Père Laval a été un précurseur en bien des domaines. En matière de catéchèse, par exemple, avec ses auxiliaires laïcs. Plus d’un siècle et demi de cela, l’apôtre de l’île Maurice constituait aussi déjà à travers l’île des communautés de base. Autant d’initiatives prophétiques comme la place à accorder aux laïcs dans la vie de l’église. Après ce deuxième ouvrage sur le Père Laval, le père Hym projette de publier d’ici à deux ou trois ans un ouvrage sur les catéchismes du Père Laval.
Bon vivant, friand de plaisirs mondains durant la première partie de sa vie, Jacques Laval n’était alors pas particulièrement un chrétien exemplaire assidu au culte. Son diplôme de médecine en poche, cela ne l’empêchait pas, pour autant, de faire preuve d’humanité envers des patients dans le besoin incapables de régler les honoraires. C’est dire comment celui qui, selon son biographe, Joseph Michel, avait entre autres, parmi ses grands modèles de sainteté, une certaine Marie-Madeleine se sentait déjà appelé à l’accomplissement d’une grande oeuvre de bonté,
Cette oeuvre, le Père Laval l’accomplira auprès des esclaves nouvellement affranchis de Maurice. S’étendant de 1835, année au cours de laquelle le missionnaire spiritain termine sa formation au séminaire en France à septembre 1864, année de son décès à Maurice, le recueil des correspondances de Jacques Désiré Laval a surtout pour ambition, explique le père Bernard Hym, d’établir comment, grâce à l’oeuvre du Père Laval, la communauté d’anciens esclaves, mais aussi celle des gens de couleur, de même que les Blancs, sont parvenus à vivre la transition post-esclavage comme une véritable renaissance.
Pourtant, quand débarque le missionnaire spiritain il y a 175 ans, dans le vicariat apostolique local, la pratique du catholicisme à Maurice se meure. En raison, notamment, du manque de zèle du chargé, mais aussi de l’indignité de plus d’un clerc. “Je n’ai rien à vous apprendre de bon du clergé. Ce sont des prêtres qui sont venus là pour gagner de l’argent et pour s’amuser. (...) C’est une peste que ces mauvais prêtres et c’est incroyable tout le scandale qu’ils ont donné de cette pauvre île”, écrit ainsi le Père Laval le 22 février 1842 dans une lettre adressée à M. Galais, Supérieur de la Société du Saint-Coeur de Marie qui deviendra, par la suite, la Congrégation des Pères du Saint-Esprit.
Il convient aussi de rappeler le contexte historique de l’époque marquée par la récente conquête de l’île par les Britanniques (1810) et l’implantation dans l’île du protestantisme sur fond de rivalités religieuses propres à ce temps, depuis, révolu. La venue dans l’île d’un missionnaire qui se donne pour objectif l’évangélisation des Noirs est, par ailleurs, perçue avec suspicion par les Blancs, quand bien même catholiques. Parmi ces derniers, certains affublent alors le Père Laval du surnom de “grosse bête noire” pour avoir, entre autres, conduit sur le chemin de l’église de jeunes Noires débauchés par ces mêmes Blancs.
L’ouvrage compilé par le père Hym nous rappelle, par ailleurs, que le Père Laval a été un précurseur en bien des domaines. En matière de catéchèse, par exemple, avec ses auxiliaires laïcs. Plus d’un siècle et demi de cela, l’apôtre de l’île Maurice constituait aussi déjà à travers l’île des communautés de base. Autant d’initiatives prophétiques comme la place à accorder aux laïcs dans la vie de l’église. Après ce deuxième ouvrage sur le Père Laval, le père Hym projette de publier d’ici à deux ou trois ans un ouvrage sur les catéchismes du Père Laval.
9/09/2016
Pèlerinage père Laval : sur le chemin de la miséricorde
Le pèlerinage annuel vers le caveau du Bienheureux père Laval, a réuni de nombreux Mauriciens jeudi soir.
Dans la nuit du 8 au 9 septembre, les Mauriciens ont rendu hommage à ce missionnaire et médecin qui fédéra les esclaves affranchis et les immigrants indiens au XIXe siècle, le père Jacques Désiré Laval. Nous célébrons cette année le 152e anniversaire de la mort du Bienheureux Jacques Désiré Laval, apôtre de l’île Maurice, béatifié en 1979 par le Pape Jean Paul II.
Les Mauriciens étaient nombreux à avoir convergé en famille ou entre amis jusqu’au caveau du missionnaire hier. Cette année, le pèlerinage s’articulait autour du thème « Père Laval, guide-nous sur le chemin de la miséricorde ». Une grande messe en plein air, présidée par Mgr Maurice Piat, s’est tenue à 20 h 30.
« L’Apôtre des Noirs », comme il est surnommé, avait débarqué à Port-Louis en 1841. Il avait la charge de la Mission des Noirs et forma un groupe d’anciens esclaves pour qu’ils deviennent ses aides. Il fit construire des écoles de brousse et des centres de prières à travers l’île. Il n’hésitait pas à rendre visite aux anciens esclaves à l’hôpital et même en prison.
Assisté par d’autres missionnaires, le père Laval guérissait physiquement et moralement tout un peuple. Alors qu’entre 1854 et 1856 le choléra et la variole sévissaient à Maurice, le père Laval se dévoua à l’extrême pour les malades et les mourants. Il est mort en 1864, à la suite d’attaques d’apoplexie.
PUBLICATION - À L’INITIATIVE DU PÈRE BERNARD HYM : Les lettres du Père Laval rassemblées dans une nouvelle publication
Un récit de
la vie de l’apôtre des Noirs à Maurice tel qu’il la raconte lui-même à travers
son courrier mais aussi un fort témoignage historique de la vie telle qu’elle
était dans notre île de 1841 jusqu’à sa mort en 1864. C’est ce qu’on peut
découvrir dans Cœur à cœur avec le Père Laval, le deuxième livre publié par le
père Bernard Hym sur le premier prêtre spiritain de l’océan Indien.
Quelques jours avant sa disparition, le Père Laval adressait toujours des lettres. Animé par la passion et la curiosité au sujet de la vie de ce prêtre français qui a donné sa vie pour les Mauriciens, le père Bernard Hym, qui est à Maurice depuis 25 ans, les rassemble dans un deuxième livre sur le Père Laval. L’ouvrage a été lancé à la mairie de Port-Louis mercredi avec le soutien de la Société de l’Histoire de l’Île Maurice. Ce lancement, deux jours avant l’anniversaire du Bienheureux, intervient aussi dans le cadre du 175e anniversaire de son arrivée à Maurice.
Le choix de la mairie de Port-Louis comme lieu de lancement du livre s’explique du fait que dans les dernières lettres de l’apôtre des Mauriciens, celui-ci demande l’aide de la mairie pour aider les pauvres. « La municipalité de Port-Louis, qui était sise à la Rive des Remparts, aujourd’hui, rue Edith Cavell, a été aux côtés du Père Laval pour aider les pauvres », rappelle le père Bernard Hym.
Cela a pris une année pour compiler les écrits du Bienheureux Père Laval, avec le soutien d’une équipe de collaborateurs et de rédacteurs. Mais, pour le prêtre responsable du pèlerinage à Sainte-Croix, « cela a été une année de privilège ». Donnant un aperçu des actions de l’apôtre des pauvres, il devait ainsi dire : « La prison, le Père Laval l’a connue six mois après son arrivée. Personne ne voulait aider les prisonniers. C’était leur faute, il fallait qu’ils payent, disait-on. Mais, le Père Laval voulait les aider. Il a dû passer 4 000 heures dans cette prison, priant avec les prisonniers, célébrant l’Eucharistie et accompagnant les neuf condamnés à l’échafaud, peu importe s’ils étaient catholiques ou pas. »
De plus, selon Bernard Hym, le Père Laval « ne faisait pas de cadeau à son époque ». « J’ai donc demandé à l’évêque, Mgr Maurice Piat, si je pouvais parler de ce que le Père Laval disait du clergé de l’époque et à la Société de l’Histoire de Maurice si je pouvais dire ce qu’il disait des Blancs de l’époque. La réponse a été la même : “Notre histoire, c’est notre histoire, nous avons à assumer notre histoire et nous avons besoin de voir les changements qui se sont opérés.” En effet, neuf ans après son arrivée à Maurice, le Père Laval constate des changements : des églises et des chapelles partout ».
Lors du lancement, mercredi, Raymond d’Unienville, de la Société de l’Histoire de l’Île Maurice, devait indiquer que « par vocation, par curiosité et par besoin de savoir, le Père Hym est allé sonder les Archives spiritaines en France où il a découvert un trésor : toute une masse de documents signés du Père Laval et qu’il a reconnus comme étant extrêmement importants pour l’Histoire de Maurice ». Grâce à des dons anonymes, dit-il, la mise sur le marché de la publication a pu se faire à un prix dérisoire, soit Rs 250 dans un premier temps. « Le livre vaut bien plus que ce prix et profitera aux admirateurs du Père Laval qui pourront plonger dans l’intimité de sa vie. Ce sont des lettres à sa famille, à ses confrères, à ses supérieurs… Il écrivait à son directeur à Paris pour lui raconter ce qui se passait à Maurice et racontait en détail tous les aspects de sa mission. Nous espérons que le public catholique et non-catholique aura l’occasion d’en prendre lecture ».
La publication comprend également, dans les dernières pages, le “petit catéchisme” du Père Laval. Le père Hym ne cache pas sa joie d’avoir récemment découvert le catéchisme du Père Laval dans sa version kreol de même que son “grand catéchisme”. « Le Père Laval ne cessait d’adapter la manière de présenter l’Évangile aux gens pour qu’ils puissent mieux le faire entrer dans leur vie. C’est donc plein de ratures mais je vous promets, dans trois ans, on publiera un ouvrage sur les catéchismes du Père Laval qui restaient jusqu’ici inaccessibles ». Pour rappel, le père Hym a publié en 2014 Mort il y a 150 ans, le Père Laval est toujours à l’œuvre.
Le Mauricien
9/08/2016
Documents historiques : les saintes colères du Père Laval
Tout le monde en prend pour son grade. Quand Jacques-Désiré Laval prend sa plume, il n’épargne ni les possédants, ni le clergé de l’époque. Il ne cache rien. Surtout pas son découragement quand il se retrouve seul, pendant cinq ans, à travailler jusqu’à l’épuisement. Sa mission: sauver les âmes d’environ 70 000 à 80 000 Noirs, entre les années 1841 et 1864.
Jacques-Désiré
Laval, une figure emblématique, mais avant tout un homme. Voilà ce qui ressort
du recueil de lettres du missionnaire, patiemment compilées et mises en
contexte par Bernard Hym, prêtre et directeur du pèlerinage. L’ouvrage de près
de 400 pages, Cœur à cœur avec le Père Laval à travers ses écrits, sera
lancé le mercredi 7 septembre, juste avant la nuit qui voit affluer des
milliers de Mauriciens au caveau du bienheureux.
Toutes ces
lettres sont conservées aux Archives générales de la congrégation du
Saint-Esprit en France. Il existe 475 pages, recopiées à partir des originaux,
au moment du procès de béatification de Jacques-Désiré Laval. «Le moment où
tout ce qui le concerne est vérifié», précise Bernard Hym. Ces copies
peuvent également être consultées aux Archives spiritaines à Sainte-Croix.
Ces lettres
sont un témoignage de première main de la société mauricienne du milieu du XIXe
siècle. Par-delà les siècles, Jacques-Désiré Laval nous fait un cours
d’histoire. Lui, le prêtre français, est arrivé à temps, car le «gouvernement
anglais ne veut pas que (l’évêque William Collier) emploie des prêtres
français; de sorte que me voilà seul pour ces pauvres gens». Plus loin, il
souligne: «L’anglais ne sert à rien, on parle le français et une espèce de
patois qu’on appelle créole; c’est un français corrompu. Je l’entends
maintenant assez bien et commence un peu à le parler.»
Si le
recueil de lettres démarre en 1835 – année où Jacques-Désiré Laval entre au
séminaire – la plus criante est la première lettre qu’il écrit après son
arrivée à Maurice. À 38 ans, le missionnaire a du vécu. Il a été médecin
pendant cinq ans, il avait un projet de mariage, qui ne s’est pas concrétisé.
C’est un homme relativement aisé qui fait une croix sur les biens matériels.
C’est d’ailleurs une autre question qui traverse ses lettres: faire don
légalement de ses biens à sa congrégation.
Un recueil de lettres, «Cœur à cœur avec le Père
Laval», sera lancé mercredi.
Que possède
Jacques-Désiré Laval? La première lettre nous renseigne. «Les terres que je
possède à Croth, c’est du bien patrimonial, il y en a 4 arpents, 30 ou 40
perches estimées à 3 600 francs.»
Il a tout
quitté pour «cette pauvre île Maurice», écrit-il le 22 février 1842. «Pauvre»,
à cause des mœurs et des préjugés de couleur. Des anciens maîtres d’esclavages
devenus leur employeur, il note: «Je trouve beaucoup d’opposition de la part
des Blancs, qui voient d’un œil d’envie qu’on ne fait aucune distinction, dans
la maison de Dieu, de couleur et de condition, et plusieurs maîtres refusent de
laisser leurs pauvres domestiques assister aux instructions (...) Je ne suis
pas trop bien auprès des Blancs, moi qui ne veux m’occuper que des Noirs.»
On saura par la suite que des jeunes viendront semer le trouble à la cathédrale
et l’attendre avec un gourdin.
À propos des
Noirs, il écrit: «Il n’y en a presque pas de mariés à l’église. Ils se
quittent et se reprennent plusieurs fois (...) il y a un luxe et une vanité qui
passent l’imagination.»
Ses
collègues n’échappent pas à son sens critique. «Ce sont des prêtres qui sont
venus là pour gagner de l’argent et pour s’amuser (...) Cependant en voilà
trois d’interdits et de chassés (...) C’est incroyable tout le scandale qu’ils
ont donné dans cette pauvre île.» Plus loin, une note de bas de page
reviendra aussi sur le cas du prêtre expulsé pour pratique illégale de la
médecine, parce qu’il a pratiqué une césarienne sur une femme morte en couches,
pour baptiser son enfant.
Le
missionnaire ne voit pas non plus d’un bon œil la concurrence des Anglicans. «Nous
avons par malheur ici beaucoup de ministres protestants et des écoles de la
secte des méthodistes, qui font beaucoup de mal et qui attirent tous les
enfants de ces pauvres Noirs.» Cela dans des écoles... gratuites.
Bien que
parfois répétitives, ce corpus de lettres, sur lequel Bernard Hym a travaillé
pendant 20 ans, est une mine d’informations sur l’île Maurice du Père Laval.
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